
En finir avec ce conflit, cela paraît presque impossible. L’impression de tous est qu’on n’y arrivera jamais, tant les positions sont opposées, les émotions virulentes, les plaies ouvertes. Tous ? non, les médiateur(e)s s’accrochent. A quoi ? à une croyance qui n’a même pas de fondations scientifiques claires : les êtres humains sont capables de trouver des solutions, élaborer des compromis, chercher avec entêtement et succès ce chemin qui les mène vers la sortie du conflit.
Carl Rogers, le psy bien connu par son approche « centrée sur la personne », appelait ce fait : l’auto-actualisation. Ou comment nous possédons la capacité à changer notre manière d’être pour aller vers un état meilleur. Les médiateurs portent cette espérance, la communiquent à leurs médiés et l’expriment. A deux c’est plus facile. Quand l’un aurait tendance à baisser les bras, c’est l’autre qui porte la flamme.
C’est ainsi que la collaboration active des comédiateurs apporte du dynamisme et de l’ouverture à une situation, qui sans cela, sombrerait dans les sables mouvants du conformisme guerrier. Car oui, c’est l’optimisme qui représente le courage, alors que la guerre n’est que manque d’imagination et obéissance à l’habitude.
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